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6 juin 2010

COMMENT CREER UN SITE INTERNET

Avant de commencer à créer techniquement son site internet, il est conseillé de réfléchir préalablement à son concept, à son coût (prestataire ou pas) ainsi qu'aux obligations légales. Nous vous invitons donc à consulter cette astuce CCM qui grouille d'informations générales intéressantes.

Abordons désormais la thématique de cet article : Créer son site internet.

Sommaire


1 - Créer son site et ses propres pages

Pour créer un site Internet, on a deux solutions, voire trois :

Solution 1 : Coder "à la main" la page HTML

Pour cela, il faudra au préalable apprendre le langage HTML au minimum mais fort heureusement, on trouve vraiment beaucoup de didacticiels sur le net. Pour coder, nous aurons besoin du bloc-notes Windows (ou autre bloc-notes) et d'un explorateur pour voir le travail rendu. Voici quelques liens pour apprendre à coder :


Bon, bien sûr, c'est un peu fastidieux ...

Vous aurez besoin de logiciels permettant l'édition de code :


Passons à la deuxième méthode...

Solution 2 : Logiciels WYSIWYG

Il existe des logiciels appelés logiciels WYSIWYG (what you see is what you get), qui codent à notre place, ce qui ne doit pas vous empêcher d'apprendre un minimum de notions sur html pour ne pas avoir de mauvaises surprises! Avec ces logiciels, on place le texte et les images, et le logiciel génére le code HTML correspondant en même temps. Il nous facilitera aussi le travail pour l'insertion d'animations ou de scripts. Il y a par exemple :


Et en WYSIWYG gratuits, nous pouvons citer :



Vous pouvez aussi consulter cet article sur les éditeurs à éviter et ceux à conseiller :


Et pour finir sur les WYSIWYG, il existe de nombreux sites avec des didacticiels, en voici un en exemple :


Enfin, il reste la possibilité de construire son site en ligne... ce sera notre troisième solution.

Solution 3 : Modèles préconçus à adapter en ligne

En effet, tous les hébergeurs ou presque proposent des aides en ligne pour réaliser un site, et ce, avec des modèles préconçus entre autre, pour une liste des hébergeurs cf. 4°)

2 - Mettre le site en ligne

Les hébergeurs

Une fois le site créé, il faut l'héberger sur le net. Pour un petit site personnel, il existe les pages persos ou les hébergeurs gratuits. Les pages persos sont hebergées par le FAI (= fournisseur d'accès). Pour cela, il faut chercher dans la rubrique "Mon compte" de la page d'accueil. Pour les autres méthodes d'hébergement gratuit, souvent avec des publicités mais pas tous, voici quelques liens :

  • free (1Go (extensible à 10Go) + email gratuit et sans pub, le meilleur hébergeur gratuit pour le moment)
  • chez appelé aussi chez.com (100 mo + email - popups de pubs à chaque clic sur un lien)
  • multimania (50 mo + email - popups de pubs et cadre de pub fixe a gauche)
  • ifrance (avec beaucoup de pub)


Voici un article proposant de bons hébergeurs gratuits :


Complément ici :

Transférer le site (logiciels FTP)

Une fois l'hébergement fait, il faut "uploader" le site, le mettre en ligne. Pour cela, on a besoin d'un client FTP qui permettra la connexion à notre espace chez cet hébergeur, et de mettre en ligne les fichiers :


Je conseillerais néanmoins celui-ci car il est assez bien et surtout gratuit :

Pour connaître les coordonnées du compte FTP, il nous faudra fouiller l'espace des pages persos ou la partie "webmaster" de l'hébergeur :o) (exemple d'un espace chez Free : support.free.fr/web/ Via cette page, on en trouve des similaires chez tous les hébergeurs et pour toutes les pages persos. On peut activer ses pages personnelles, apprendre à créer un site, réaliser des parties membres, des compteurs, etc … et aussi avoir les coordonnées du compte FTP)

3 - Référencement du site

Ensuite il faut référencer le site et pour cela, le premier point, ce sont les balises méta :

Voir :


Puis, deux solutions :

1- Soit référencer soi-même le site chez chacun des moteurs de recherche -long et fastidieux mais précis – exemple chez Google :

2- Soit utiliser des logiciels qui le font :

Conclusion

Avec ceci on devrait arriver à créer son premier site. Bonne chance ;)

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6 juin 2010

LISTE DE LIENS DIDACTIQUES

http://www.cned.fr/FLE/index-ens.htm
Site de référence pour les formateurs de français langue étrangère
http://apprendre.over-blog.fr/
propose des fiches pédagogiques pour enseigner le français langue étrangère (FLE). Vous trouverez également des images pour vos cours de français
http://www.edufle.net/
site coopératif du FLE : L'espace rédacteur de ce site vous est ouvert, après inscription. Une fois enregistré, vous pourrez consulter les articles en cours de rédaction, proposer des articles et participer à tous les forums.


http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.fle.fr%2F&h=1ab1aD5QP2kiuO-bC45ueuzpYJQ
elle a pour vocation d’accompagner les centres d’enseignement du français langue étrangère (FLE) par la mise en place de services, de supports et de ressources en matière d’offre pédagogique, de communication et de gestion :

- Animation du site internet
- Actualisation du Grand Répertoire des centres de FLE en France
- Conseil et aide à l’orientation pour les publics internationaux
- Veille et suivi de l'actualité du FLE en France et dans le monde
- Sélection actualisée de ressources pédagogiques en FLE
- Supports d’accompagnement linguistique en ligne
- Information sur les offres de stage et d’emploi FLE
- Gestion de données sur les centres de FLE
- Organisation de journées professionnelles
http://www.picto.qc.ca/
Vous trouverez sur ce site une banque d'images et d'illustrations gratuites destinée à être utilisée dans des travaux scolaires, sites Web ou tout autre contexte relié au monde de l'éducation.
http://www.clicksouris.com/
Des histoires interactives dont tu es le héros, des choix, des énigmes, des ateliers d'écriture, des fins à inventer...
Un bestiaire poétique pour lire, écrire et jouer avec les plus belles poésies sur les animaux
http://www.chez-merlin.com/
des exercices des exercices des exercices des exercices des exercices
………………………………………………………………….

http://www.primlangues.education.fr/php/index.php
Pour un enseignement précoce des langues étrangère
Raconter des sites en langue étrangère
Des idées pour créer des sites………………………ets
http://www.edufle.net/
Pour Partager des expériences par le biais d’échanges constructifs et amicaux de documents pédagogiques et de ressources
participant de manière active par la publication d’articles, de brèves mais aussi de liens vers d’autres sites
http://www.francparler.info/accueil/
Site de partage et de discutions pour tous les froncophone du monde en plus du contenu pédagogique il propose des séminaires des activités ………………..ets
http://w3.u-grenoble3.fr/espace_pedagogique/
Scénarios pédagogiques d'exploitation du multimédia
Projet franco-australien "Le Français en (première) ligne"
Liste de liens classés concernant le FLE
Liste de liens pour le français à l'école primaire

6 juin 2010

LES TROUBLES DU LANGAGE

Pathologies de la parole et du langage oral

Troubles structurels du langage oral

Dysphasies:

Notion de langage retardé
Notion de durabilité malgré stimulation et rééducation
Signes de déviance

Facteurs cérébraux constitutionnels (origine génétique?) aggravés par facteurs psychosociaux

Dyspraxies:

trouble des coordinations motrices internes=>"mauvais équipement pour agir"
  1. -conséquences sur la parole si dyspraxie buccofaciale-
  2. conséquences sur le langage si tr. d'attention, hyperactivité, perturbations émotionnelles,
  3. pb de référencialisation de l'action qui a du mal à être mentalisée et mise en mots.

Facteurs cérébraux constitutionnels (origine génétique?) aggravés par facteurs psychosociaux

 

Trouble d'articulation isolé:

  1. sygmatisme: (schlintement, zézaiement.;etc)
  2. assourdissement des consonnes sonores

associé on non selon les cas à:

une dysmorphose dentaire
un trouble des fonctions buccales (déglutition, habitudes de succion, respiration buccale.;etc)
brièveté du frein de la langue
une dyspraxie buccophonatoire
Troubles de la prononciation et de l'articulation:l'articulation, le timbre de voix et parfois la voix elle-même, la prononciation peuvent être touchées.
Conséquences sur les afférences kinesthésiques->dyspraxie buccofaciale
Dimension perceptive: intégration auditivoverbale, déficit audiophonologique sans ou avec peu de perte auditive
dysmorphoses labio-palato-vélaire: (division palatine, division sous-muqueuse, bec de lièvre)
insuffisance vélaire
surdité de transmission (otites récidivantes, dysperméabilité tubaire..etc)

Retard de parole simple:
l'ensemble de la prononciation est approximative et présente des erreurs sur les mots.

Pb d'attention et de perception auditive, ambiance familiale bruyante
Otites récidivantes

Retard de parole et de langage:
persistance du parler  du jeune enfant, morphosyntaxe simple

Facteurs bio-psycho-sociaux: carences éducatives, relationnelles, mère dépressive, manque de repères affectifs, pb culturels, retard de maturation, inhibition, hyperactivité avec attention déficitaire.

Bégaiement et dysfluences Facteurs biopsychosociaux: inhibition/hyperactivité, retard de langage, aspects socioémotionnels, conditions de communication intrafamiliale, trauma psychique  souvent invoqués

Troubles fonctionnels du langage oral

Troubles à étiologie connue

Trouble touchant l'ensemble du développement de la parole et du langage selon la gravité de la surdité, sa précocité, son caractère évolutif ou non, les facteurs bio-psycho-sociaux associés.

Surdités de perception

 

QI performance et verbal abaissés mais spécificités cognitivolangières (jusqu'à l'impossibilité d'un développement du langage) suivant le type et la gravité de la déficience mentale et les facteurs bio-psycho-sociaux associés.

Déficiences mentales

Pseudodébilités environnementales

Problème des déficiences mentales éventuelles associées et du développement moteur et psychomoteur.

IMC-IMOC-Polyhandicap
aphasie congénitale
retard, absence ou régression du développement du langage

Lésions cérébrales congénitales

syndromes épileptiques (West, Lennox-Gastau, Landau-Kleffner)

Aphasie acquise de l'enfant
Troubles de la communication verbale, de la parole et du langage après traumatisme crânien

Lésion cérébrale acquise

Autisme et autres syndromes autistiques: trouble du langage + trouble de la communication; de l'intentionnalité et de la cognition sociale accompagnés ou non de tr.psychomoteurs et cognitifs ou de retard mental

Troubles envahissants du développement

 

Problème des traits comportementaux: inhibition, hyperactivité réactionnelle, appétence à la communication verbale ou non verbale, à l'assimilation d'un code linguistique.

Dysharmonies cognitives

Pathologies psychiatriques de l'enfant: psychoses, anxiété, trauma psychique, dépressions, névroses

Surdités de transmission par otites séreuses chez l'enfant en bas âge et acquisition de la prononciation

Une recherche américaine a examiné les effets des otites séreuses sur le développement de la parole à partir de l'observation de deux groupes d'enfants entre 10 et 14 mois.  L'évaluation de l'otite séreuse était basée sur les résultats tympanométriques, de l'otoscopie pneumatique, et audiométriques. Des transcriptions phonétiques ont été terminées des échantillons de babillage enregistrés des enfants en bas âge à 10, 12 et 14 mois d'âge. Aucune différence n'a été trouvée entre les deux groupes sur la cadence des vocalisations (c.-à-d. consonnes produites par minute). Des différences entre les deux groupes ont été vues sur les gestes et points d'articulation. Les enfants les moins atteints  ont produit préférentiellement des phonèmes bilabiaux contrairement aux enfants les plus atteints  qui les produisaient alternativement avec des arrêts du babillage  et des bruits  nasaux  ou  plus alvéolaires . En outre,  les enfants avec des seuils plus faibles d'audition ont montré une préférence pour les arrêts bilabiaaux, tandis que les enfants avec de meilleurs seuils d'audition ont montré plus de diversité dans leur inventaire phonétique .

Les hésitations, les suspensions de la parole spontanée sont plus fréquentes en cas de troubles du langage avec déficit phonologique que sans.

Une étude a étudié la présence et les types de suspensions  du discours spontané de deux groupes d'enfants ayant des troubles développementaux du langage  et ayant à même longueur moyenne des énoncés:

ceux présentant une altération de la phonologie en plus des troubles du langage (SLI-P), et
ceux dont les difficultés sont limités au langage seulement ( SLI).

Les échantillons de la parole ont été analysés du point de vue des suspensions et hésitation de la parole. Les comparaisons entre les groupes ont indiqué une fréquence sensiblement plus grande des hésitations ou suspensions de type bégaiement dans le groupe de SLI-P que dans le groupe de SLI. Toutes autres comparaisons, y compris toute la fréquence des interruptions, étaient non significatives.

Babillage des enfants IMC d'un an

Une  étude décrit quantitativement le babillage de huit enfants IMC en bas âge d'1 an . des échantillons de 90 minutes de vocalisations ont été analysés en termes de  forme des syllabes et de la structure phonétique des syllabes canoniques. Le début du babillage canonique a été retardé dans la plupart des sujets, tous les répertoires phonétiques sont restreints et seules des productions monosyllabiques étaient émises. L'importance du développement du control du souffle  pour la parole dans le babillage est mise en valeur. Ceci montre à l'évidence l'influence de  la dysarthrie dans le babillage, et ses éventuelles conséquences sur le développement général du langage et justifient l'intervention rééducative  précoce en orthophonie de l'enfant IMC.

Les enfants à troubles du langage utilisent la prosodie pour rendre compte de certains marques morphologiques du pluriel

Une étude a été effectuée  pour examiner les interactions de surface-niveau entre la phonologie et la morphosyntaxe afin d'essayer de déterminer si les contraintes de traitement phonologique ou morphologique de sortie ou d'entrée limitent des productions plurielles. Les marques morphologiques du pluriel de quatre enfants de langue anglaise  ayant des troubles  de la parole et du langage et leur type d'erreur notamment  la suppression de la consonne finale z, ont été examinées.  L'analyse acoustique a indiqué que tous les enfants ont produit les pluriels qui étaient nettement différents des productions attendues en utilisant un ou plusieurs paramètres suprasegmental.

Mieux diagnostiquer les troubles moteurs de la parole

Dans une étude récente une procédure de diagnostic a été développée pour évaluer la participation motrice dans des cas clairs d'apraxie développementale de la parole (DAS) et de la dysarthrie spastique, aussi bien que les enfants à parole normale. Le but de cette étude était de valider cette procédure de diagnostic. Pour cela on a proposé les tâches suivantes:
-Articuler des voyelles sur une longue durée puis la prolonger par une fricative (aaaaafff)
-Répéter un maximum de syllabes sur une cadence rapide,

tâches qui ont été appliquées à des efants de 4-12 ans avec une DAS ou une dysarthrie spastique et, ceci est nouveau, à des enfants ayant un déficit de la parole d'origine inconnue ainsi qu'à un groupe control d'enfant à parole normale . Les résultats ont prouvé que la dysarthrie spastique peut être diagnostiquée sur la base de la cadence maximum des syllabes réitérés (' papa... ', ' tata... ', ' kaka... ') et de la prolongation maximum de voyelles. DAS peut être diagnostiquée sur la base de la cadence maximum de syllabes alternées  (' pataka. ') et l'articulation prolongée d'une fricative. En utilisant le diagnostic des orthophonistes comme critère, les valeurs de sensibilité et de spécificité étaient de l'ordre de 89 à 100%. parmi les enfants avec un désordre de la parole de composante dysarthrique d'origine inconnue ou apraxique significative a été observé. Ainsi, on peut conclure que la procédure de diagnostic rapporte des mesures quantitatives en plus de l'appréciation qualitative du rôle joué par la dysarthrie ou l'apraxie dans le développement et l'évolution des désordres de la parole chez les enfants.

Utilisation d'un dialecte et troubles du langage chez des enfants d'un milieu rural en Louisiane.

Cette étude examine l'utilisation des enfants d'un dialecte non standard et de l'effet de son utilisation sur des mesures standard de complexité linguistique et sur la caractérisation des échantillons spontanés impliqués par données spécifiques en cas de trouble du langage(TDL) . L'échantillon était de 31 enfants de 4-6 ans, qui ont vécu dans une région rurale de la Louisiane du sud-est. Un tiers des enfants ont été diagnostiqués avec TDL; les autres avaient un développement du langage normal et étaient assortis aux enfants avec TDL soit par l'âge chronologique  soit par la longueur moyenne des énoncés (LMPV). L'étude a montré que les enfants ont produit 12 structures dialectales différentes, et pour tous sauf deux enfants,  leur utilisation des formes non standard s'est produite sur moins de 10% de leurs productions. La présence du dialecte n'a pas modifié de manière significative les scores des enfants pour la LMPV et aux tests de langage.( SAD, et IPSyn). La caractérisation des TDL  dans ses limitations de la  morphosyntaxe n'a pas été sensiblement affectée par l'utilisation du dialecte. On considère donc que l'utilisation du dialecte chez des enfants se développant normalement n'affecte pas leur maîtrise de la  morphosyntaxe en anglais qui reste au niveau attendu pour leur âge ou alors que leurs erreurs sont  attribuables à une configuration dialectale particulière sans que cela soit pathologique. Par contre, les enfants à TDL ont montré des limitations dans le domaine  morphosyntaxiques qui n'étaient pas  prévues pour leur âge, MLU, ou usage des formes non standard. L'influence de l'utilisation du dialecte est donc certaine mais sans qu'on en sache les modalités.


Difficultés phonologiques et bégaiement chez l'enfant: quelle est la fréquence de co-occurence?

Title: Phonological disorders and stuttering in children: what is the frequency of co-occurrence?
Author(s): Marilyn A. Nippold Source: Clinical Linguistics & Phonetics      Volume: 15 Number: 3 Page: 219 -- 228

Chez les orthophonistes,  il y a une croyance forte que les troubles phonologiques sont fréquents chez les enfants qui bégayent. Le but de cet article est d'examiner les études récemment éditées qui ont étudié la fréquence avec laquelle les deux troubles se produisent ensemble. Il y a 10 ans, un article semblable a été édité sur les études conduites des années 20 aux années 80 .  Malheureusement, les problèmes méthodologiques avec les études les plus
anciennes  ont limité les conclusions qui pourraient être tirées. En raison de l'incertitude produite par ces études, les chercheurs depuis 1990 ont
continué à étudier ce sujet. A partir de ce qui a été affirmé précédemment, on  discute que des méthodes plus rigoureuses sont nécessaires, y compris
l'utilisation de mesures plus objectives et plus complètes sur le développement phonologique et des groupes de controle appariés d'enfants non bègues . La revue actuelle indique que les cadences de  fréquence changent considérablement d'une étude à l'autre, rendant difficile  à dire de façon objective combien de fois les deux troubles se co-produisent. Des explications possibles pour les troubles sont discutées, y compris des différences dans la façon dont des désordres phonologiques sont définis et
identifiés. Des suggestions sont offertes pour que la future recherche obtienne des évaluations plus précises de co-occurrence.

Nature of phonological delay in children with specific language impairment (SLI) Margherita Orsolini; Enzo Sechi; Cristina Maronato; Elisabetta Bonvino;Alessandra Corcelli International Journal of Language & Communication Disorders  Janvier 2001

Cette étude a étudié la nature du retard phonologique dans un groupe d'enfants avec troubles du langage (SLI). On s'est demandé si les erreurs phonologiques dans ce groupe d'enfants sont  produites par un processus retardé mais normal de connaissance de la langue ou si elles  reflétent un
affaiblissement sélectif de la saisie normale et de l'utilisation de la phonologie. Un groupe de 10 enfant avec SLI (moyenne d'age=5,1) comparé à trois groupes d'enfants normaux  apparié en :
>-âge (âge moyen du groupe controle =5,1) pour le 1er groupe,
>-en niveau de compréhension morphosyntaxique âge moyen = 3,7 pour le 2emegroupe,
>-en niveau phonologique moyenne d'âge=4,4) pour le 3ème groupe.
Les quatre groupes d'enfants ont été évalués en termes de:
>(1) réponses à une tâche de détection d'erreurs de  prononciation; et
>(2) profils d'erreur avec les structures syllabiques complexes et simples.
L'exécution sur la tâche de détection d'erreurs de  prononciation a prouvé que le groupe avec SLI pouvait distinguer un mot cible d'un non-mot à
caractéristique phonétiques très proches.
Une analyse de fréquence des erreurs  à cette tâche a montré, cependant, que quatre enfants avec SLI ont eu des résultats très inférieurs aux enfants
normaux du même âge .Une difficulté à coordonner les mouvements vocaux et articulatoires a
expliqué des profils d'erreur avec les structures syllabiques simples pour quelques enfants avec SLI et certains enfants normaux du 3ème groupe plus
jeunes sur le plan phonologique.  Une difficulté grave à se représenter les structures syllabiques complexes
était une caractéristique homogène du groupe avec SLI et doit être étudiée comme indicateur principal d'une altération du développement, plutôt qu'un
simple retard dans la maîtrise phonologique.

haut de la page

Fiches cliniques et scientifiques

6 juin 2010

TOUS SUR LINFINITIF

Après les auxiliaires ÊTRE ou AVOIR le verbe s’écrit toujours au participe passé

(1er groupe => é,ée,és, ées)

François est entré dans le magasin.                                          Il a acheté un pull.

Marie est entrée dans le magasin                                              Elle a acheté un pull.

François et Marie  sont  entrés dans le magasin.                    Ils ont acheté un pull.

Marie et sa sœur sont entrées dans le magasin.                    Elles ont acheté un pull.

Remarque : Notez à partir des exemples précédents que le participe passé utilisé avec l’auxiliaire Être s’accorde toujours en genre et en nombre avec le sujet alors qu’utilisé avec l’auxiliaire AVOIR, il reste invariable. (Pour information, il s’accorde avec le complément d’objet direct lorsque celui-ci est placé devant.)

Après les prépositions –à-, -de-, -pour-,- par-, …

Le verbe s’écrit toujours à l’infinitif

Philippe est en train de négocier avec Sophie  pour l’accompagner au cinéma.

Lorsque 2 verbes se suivent le second se met toujours à l’infinitif,

sauf derrière un auxiliaire.

Après avoir joué,                                        Thierry pense réviser

       Auxiliaire + participe passé.                                   2 verbes qui se suivent.

Les verbes à la seconde personne du pluriel

Les verbes à la seconde personne du pluriel se terminent par EZ

Vous parlez              vous parliez              vous parlerez

ATTENTION à votre oreille

Les verbes conjugués à certaines personnes du singulier à l’imparfait, au passé simple, au conditionnel, au futur ont des terminaisons en -AI-AIS, -AIT et la prononciation fait souvent que l’on entend le son « é ».

Restez vigilants au sens de la phrase et au temps à laquelle elle se réfère.

Comment distinguer le participe passé de l’infinitif ?

Pour savoir si une forme verbale est un participe passé ou un infinitif, on la remplace par un verbe du 2ème ou 3ème groupe :

Les élèves ont travaillé.

Je remplace travaillé par le verbe vendre par exemple :

Les élèves ont vendu.

On constate que vendu est un participe passé,

Donc travaillé en est un également et se terminera par « é ».

Les élèves se sont mis à  travailler.

Je remplace travailler par le verbe vendre par exemple :

Les élèves se sont mis à vendre.

On constate que vendre est un infinitif,

Donc travailler en est un également et se terminera par « er ».

Un conseil :

Prenez toujours le même verbe qui vous aidera à faire la différence entre le participe passé et l’infinitif.

Personnellement, je prends toujours le verbe « vendre ».

Dans l’exemple précédent, on constate tout de suite à l’oreille que l’on ne peut pas dire « les élèves se sont mis à VENDU ».

En utilisant toujours le même verbe, le choc auditif révélant l’erreur  deviendra un automatisme et vous n’hésiterez plus dans votre choix entre infinitif et participe passé.

Dans l’exercice suivant trouvez la bonne terminaison 

–é-er-ez-ées-és- ??

Bon courage

6 juin 2010

HISTOIRE DE LANGLAIS

Histoire [modifier]

Article détaillé : Histoire de la langue anglaise.

L’anglais est une langue germanique occidentale dont l'origine se trouve dans les dialectes anglo-frisons qui ont été apportés sur l’île de Bretagne par les tribus germaniques venues s’y installer, et fortement influencée ensuite, surtout au plan lexical, par les langues des colons originaires de Scandinavie, de Normandie et du nord de la France en général au Moyen Âge, puis par le français moderne. Comme pour d'autres langues, des emprunts au grec ancien et au latin ont enrichi de manière constante le lexique jusqu'à aujourd'hui. Les autres idiomes romans, ainsi que les parlers des anciennes colonies ont influencé l'anglais britannique de manière beaucoup moins significative. Par contre, ces influences sont réelles dans différents pays anglophones (influence des langues de substrat), qui constituent donc des variétés qui peuvent à leur tour marquer l'anglais britannique (l'anglo-américain par exemple).

Classification [modifier]

L'anglais est une langue germanique, famille au sein de laquelle les langues vivantes les plus proches sont le frison et le scots, mais qui a néanmoins subi à plusieurs reprises l'influence d'autres langues germaniques comme le vieux norrois, de diverses langues romanes, surtout le français, influence latino-romane que l'on remarque non seulement dans les mots qui sont a priori des emprunts lexicaux (déjà vu ou rendez-vous, expressions françaises utilisées en anglais ; embargo de l'espagnol ; cupola, folio ou stiletto de l'italien), mais encore dans de très nombreux mots à étymon latin (comme expectexspectare, schoolschola, ou scuttlescutela). Un très grand nombre d'emprunts au français ont gardé leur orthographe d'origine (queue, table, intelligent, centre, attention) mais sont prononcés différemment.

Répartition géographique [modifier]

L’anglais dans le monde. En bleu foncé, les pays où l'anglais est officiel ou de facto officiel. En bleu clair, pays où il est langue officielle (sauf pour le Québec, une province) mais pas la première langue parlée.

Diagramme circulaire donnant les proportions relatives des locuteurs dont l'anglais est la langue maternelle dans les grands pays anglophones du monde.

Statut officiel [modifier]

Article détaillé : Anglais (langue officielle).

Les pays où l'anglais est la première langue.

L'anglais est aussi la langue officielle de certains villages de la République dominicaine, proches de la frontière haïtienne (où l'on parle un anglais du XIXe siècle, issu d'anciens esclaves des États du sud des États-Unis ayant fui la guerre de Sécession).

L'anglais est aussi l'une des premières langues du Belize (avec l'espagnol), du Canada (anglais canadien, avec le français), de l'Inde (hindi et anglais ainsi que 21 autres langues d'État), de l'Irlande (avec l'irlandais), du Singapour (avec le malais, le mandarin, le tamil et d'autres langues asiatiques), de l'Afrique du Sud (avec le zoulou, le xhosa, l'afrikaans, et le sotho du nord) et de l'Égypte. C'est la langue non officielle la plus utilisée en Israël et aux Émirats arabes unis (langue de communication de la population à 74 % étrangère). C'est la langue usuelle dans l'île de Saint-Martin relevant pour partie de la France et pour partie du royaume des Pays-Bas.

À Hong Kong, c'est une langue officielle et largement utilisée dans le monde des affaires. Apprise dès le jardin d'enfants, elle est la langue d'instruction de quelques écoles primaires, de nombreuses écoles secondaires et de toutes les universités. Un nombre important d'étudiants acquièrent un niveau de locuteur anglophone. Cette langue y est si largement utilisée qu'il est inadéquat de dire qu'elle n'est qu'une seconde langue ou une langue étrangère. En Thaïlande, l'anglais est également utilisé pour les affaires mais après le chinois.

Les pays où l'anglais est une langue officielle.

Langues dérivées [modifier]

L'anglais a donné naissance :

  • à de nombreux pidgins et créoles ;
  • au Basic English, langue artificielle créée par C. K. Ogden et I. A. Richards en 1930. Celle-ci ne comporte pas plus que 850 mots : ceux qui sont indispensables à la vie quotidienne (expression de sentiments inclus) plus ceux nécessaires pour définir les autres le temps d'une conversation ;
  • au special English (anglais spécial), composé de 2000 mots environ, excluant les idiotismes et parlé à vitesse réduite (25 % moins vite qu'une diction normale) ; cette variété d'anglais est une des langues utilisées par la radio VOA (The Voice of America) pour la diffusion de ses émissions dans le monde entier ;
  • au simple English, une langue de Wikipédia où sont transcrits des articles écrits originellement dans un anglais plus riche mais plus difficile d'accès.

Diffusion de l'anglais [modifier]

La mondialisation libérale, catalyseur de la diffusion de l'anglais [modifier]

L'influence de l'anglais croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques, dominés par de grandes puissances parlant cette langue, le Royaume-Uni et les États-Unis en particulier. Écrivant en 1989, Maurice Pergnier[3], évoque cette situation en ces termes :

« La suprématie socio-économique des États-Unis, d'où découle une puissante hégémonie culturelle, a fait de l'anglais, en quelques décennies, la langue de communication universelle incontestée. Il n'y a guère de précédents (…) si on excepte le cas (…) du latin, de la fin de l'Antiquité à la Renaissance ».

La prédominance de l'anglais a remplacé celle du français au XXe siècle, à la suite des deux guerres mondiales dont la France est sortie exsangue et du renforcement du poids politique et économique des États-Unis.

L'opinion selon laquelle l'anglais serait la langue de communication universelle incontestée, ainsi que le choix le plus adapté en matière de communication internationale, est très vivement contestée (voir Rapport Grin et espéranto).

L'anglais occupe des positions de plus en plus fortes dans le monde, et en particulier en Europe. Le linguiste Claude Hagège estime que la raison en est le développement considérable, dans l'Europe contemporaine, de l'économie libérale, dont l'anglais est le support. Ni la Commission européenne ni les États européens n'ont jusqu'ici réagi d'une façon concertée et efficace à cette situation, dont ils n'ont pas encore sérieusement aperçu les enjeux[réf. nécessaire][4]. À l'origine des assises libérales de l'anglais, une solidarité naturelle unit la langue anglaise et l'idéologie libre-échangiste, qui a dominé la conception anglaise des relations humaines et commerciales depuis David Hume (1740) et Adam Smith (1776), lesquels ont inspiré les doctrines libérales de David Ricardo (1817) et John Stuart Mill (1848)[5].

Claude Truchot estime que l'usage de termes anglais dans le discours, qui est une pratique qui s'est renforcée depuis une quinzaine d'années, revêt une dimension idéologique, dans la mesure où son objectif est d'exprimer la modernité et l'internationalité en évitant l'usage de la langue maternelle[6].

Diffusion dans les sciences et les techniques [modifier]

L'emploi de mots anglais est notable dans des secteurs comme l'informatique, les télécommunications comme le fut (et l'est toujours, d'ailleurs) l'italien pour la musique. Mais les nouvelles technologies (DVD multi-langues, mondialisation de l'internet) et l'adaptation des entreprises à leurs clients (CNN diffusant en plusieurs langues, Microsoft fabriquant le logiciel Windows en plusieurs langues) ont porté un coup relatif à cette domination de l'anglais. L'anglais est depuis 1951 la langue utilisée dans l'aviation, sur décision de l'OACI. De plus en plus de travaux de recherches scientifiques (thèses, études, etc.) sont rédigés en anglais ou font l'objet d'une traduction dans cette langue.

Dans certains États non anglophones (comme la Suisse), l'anglais est devenu langue officielle dans une partie de l'enseignement supérieur.

Diffusion dans les relations internationales [modifier]

Au cours du XIXe siècle, l'anglais a acquis dans le monde la place de la langue la plus fréquemment utilisée dans les rencontres internationales, même si le multilinguisme reste la norme. Alors que le français était jusqu'à la Première Guerre mondiale la langue privilégiée des relations diplomatiques et des relations contractuelles, l'importance croissante des États anglophones dans les relations internationales a favorisé l'emploi de l'anglais au détriment du français ou de l'allemand.

Extension de la base de locuteurs [modifier]

L'anglais est la seconde langue, officielle ou de facto, de très nombreux États, dont certains à forte croissance démographique (Nigéria par exemple). C'est la langue étrangère la plus apprise au monde, avec un nombre toujours croissant d'apprenants ; il bénéficie ainsi d'une diffusion dans tous les pays sur tous les continents, avec une base toujours croissante de locuteurs[Note 1].

Certains chercheurs[réf. nécessaire] s'inquiètent du risque d'évolution non maîtrisée de la langue (changement de sens des mots, simplifications grammaticales, modification de la prononciation) en constatant le poids croissant du nombre de locuteurs ne maîtrisant que peu ou mal la langue par rapport au nombre de locuteurs instruits ayant l'anglais pour langue maternelle.

Selon le service de la recherche pédagogique de Hanovre, il existe un décalage important dans l'apprentissage de l'anglais comme seconde langue entre le niveau qu'estiment posséder les utilisateurs et leur véritable maîtrise. Ainsi, il a été demandé à des élèves qui pratiquaient depuis 8 à 10 ans d'estimer leur niveau de compétence : 34 % ont répondu très bien, 38 % ont répondu bien; par contre, à la suite d'un test d'évaluation on s'est rendu compte que seulement 1 % des étudiants maîtrisaient très bien l'anglais, et seulement 4 % le maîtrisaient bien [7],[8].

Dans le cadre d’une étude réalisée en 2000 et publiée dans le numéro 26-27, 2002, de Läkartidningen, revue spécialisée destinée aux médecins suédois, 111 médecins généralistes danois, suédois et norvégiens ont lu le même article synoptique pendant 10 minutes. La moitié l’a lu dans sa langue maternelle, l’autre moitié en anglais. Des questions étaient posées tout de suite après la lecture. En général, tous les médecins danois, norvégiens et suédois sont relativement à l’aise avec la langue anglaise grâce à l’enseignement reçu à l’école et grâce également à la télévision, au cinéma et aux chansons. De plus, leur langue est apparentée à l’anglais. Ils lisent également des ouvrages d’études en anglais, sont abonnés à des revues médicales en anglais. Dans le cadre de cette étude, les médecins avaient indiqué qu’ils comprenaient tous l’anglais. 42 % d’entre eux avaient même signalé qu’ils lisaient chaque semaine des communiqués en anglais. Cette étude a révélé que les médecins qui avaient lu le texte en anglais avaient perdu 25 % des informations par rapport au même texte lu dans leur langue maternelle.

Polémique sur cette diffusion [modifier]

Dans un discours prononcé aux États-Unis en 2000, Margaret Thatcher liait la domination de l'anglais à la domination politique et économique de ce pays [9] : « Au XXIe siècle, le pouvoir dominant est l'Amérique, le langage dominant est l'anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon » [10].

Certains chercheurs dénoncent cette domination croissante[11], qu'ils qualifient d'impérialisme linguistique[Note 2], et les risques qui, selon eux, peuvent en découler, notamment le risque d'hégémonie (l'anglais prend la place d'autres langues) ou de sélection sociale (il faut parler anglais pour faire partie de l'élite).

C'est dans cette perspective qu'est décerné en France le prix de la carpette anglaise destiné à critiquer les personnalités françaises ayant mis un zèle particulier dans l'emploi injustifié de l'anglais.

En particulier depuis le 1er mai 2008, le Protocole de Londres impose de connaître l'anglais ou l'allemand pour ne pas enfreindre la loi sur les brevets[réf. nécessaire], ce qui contreviendrait à la constitution française qui définit le français comme langue nationale.

Il existe des études, telles le rapport Grin, qui cherchent à quantifier cette influence et à évaluer les alternatives.

Influences indirectes [modifier]

L'influence de la langue anglaise (en fait de l'anglo-américain) traduit la puissance économique et politique des États-Unis et leur influence dans le monde, bien plus que celle du Royaume-Uni, berceau de la langue anglaise. Elle s'accompagne plus généralement d'une influence socioculturelle, qui s'exerce, outre la langue, par le social learning et le cinéma[12]. Elle peut ainsi avoir un impact non négligeable sur les modes de vie des pays non anglophones, par le phénomène d'américanisati

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6 juin 2010

FLE ? FLS ? Quelles définitions pour la didactique ?

Le point de vue du dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde

lundi 4 septembre 2006
Marie-Pascale HAMEZ


CUQ Jean-Pierre, (dir.), 2004, Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris, Asdifle, CLE International.

"Un outil de référence scientifique faisant le point sur les connaissances actuelles en didactique des langues. Cet ouvrage est destiné aux étudiants, aux professeurs et aux chercheurs concernés par la formation, l’enseignement, la recherche en France et dans le monde, dans les domaines de la linguistique, de la psychologie, des sciences de l’éducation, de la sociologie, de l’anthropologie et des sciences de l’information et de la communication. Il rassemble plus de 660 concepts et notions dont la rédaction a été confiée à 111 spécialistes parmi les plus compétents et reconnus du domaine. Un glossaire plurilingue complet offre pour chaque entrée du dictionnaire une proposition d’équivalence en allemand, anglais, espagnol, italien et portugais." (Annonce de l’ASDIFLE.)

Extrait de l’article "DIDACTIQUE :

"En Sciences de l’éducation, on parle de didactiques des disciplines pour faire référence à des discours sur des corps de pratiques et à un travail de réflexion sur l’ensemble des disciplines scolaires, y compris les langues vivantes. Toutefois, la didactique des langues (DDL) se distingue des didactiques des autres disciplines par deux traits principaux (Cicurel) :
- la DDL n’a pas de discipline objet, c’est-à-dire que son objet n’est pas l’appropriation par l’apprenant de savoirs construits par des disciplines comme la linguistique ou les études littéraires,
- le mode d’appropriation d’une langue est double : l’apprentissage et l’enseignement des langues sont en concurrence avec un mode d’appropriation naturel, l’acquisition, ce qui n’est le cas d’aucune autre discipline. Dans une première approche, on peut dire que la didactique est issue de la pédagogie qui en est la plus ancienne et la plus courante dénomination. Mais dans les années 1970, ce terme qui concerne à l’origine l’enseignement aux enfants est apparu à beaucoup au mieux comme une sorte de philosophie de l’éducation ou comme une psychologie appliquée, et au pire comme un art d’enseigner sans véritable ambition scientifique. Aujourd’hui encore l’accord est loin d’être fait entre chercheurs sur l’appartenance épistémologique de la DDL et, par conséquent, de celle de la didactique du français langue étrangère et seconde. Fait-elle partie des sciences de l’éducation ou des sciences du langage ? Dans ce dernier cas, peut-elle être autre chose qu’une linguistique appliquée ? Peut-elle enfin être une discipline autonome au sein des sciences humaines ?

/…/

"Toutes les langues enseignées, et parmi elles le français, peuvent faire l’objet d’une didactique spécifique. Mais l’enseignement du français ne saurait lui-même être saisi comme un ensemble homogène, et la première distinction utilisée est fondée non pas sur la langue mais sur l’apprenant. Si celui-ci s’est approprié cette langue de façon naturelle au cours de sa première socialisation, on le dira locuteur de langue maternelle (LM).Si au contraire le français n’est pas pour lui une langue première, on le dira locuteur de langue étrangère ou seconde (LS). Cette différence est prise en compte par deux sous-ensembles de la didactique du français : la didactique du français langue maternelle (DFLM) et la didactique du français langue seconde (DFLES). Mais la DFLM entretient des liens de nature didactique et non pas linguistique avec la didactique des autres langues maternelles et il en va de même de la DFLES avec la didactique des autres langues étrangères. C’est pourquoi la DFLES est aujourd’hui plutôt conçue comme un sous-ensemble de la didactique des langues étrangères et secondes que comme un sous-ensemble d’une hypothétique didactique du français."

Le Dictionnaire de didactique du FLES précise ensuite les différentes déclinaisons de la langue : langue cible, langue de départ, langue de référence, langue de scolarisation, langue dominante, langue dominée, langue étrangère, langue maternelle, langue minoritaire, langue mixte, langue nationale, langue officielle, langue partenaire, langue première, langue privilégiée, langue seconde, langue source, langue standard, langue véhiculaire, langue vernaculaire, langues et cultures d’origine, langues et cultures régionales, langue voisine.

CUQ Jean-Pierre, (dir.), 2004, Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde

6 juin 2010

APPRENDRE A ECRIRE AVEC LE MULTIMEDIA

dans cette partie tous ce qui sert l'apprentissage de l'écrit avec les TICE

6 juin 2010

tout savoir sur le LMD

Foire_Aux_Questions_SEES

Voici un fuchier très important pris sur le site du ministère de la recherche et l'enseignement superieur.vous aller trouver des réponses à tous vos questions sur le lmd

6 juin 2010

Complément du nom

Complément du nom - cours


Le complément du nom.

1. Le complément du nom précise, limite, détermine le sens du nom auquel il se rapporte.

Des vols de grues nous réveillent chaque nuit durant la migration.

2. Le complément du nom peut être un nom, un pronom, un infinitif, un adverbe ou encore une proposition dite relative.

Le fermier nourrit la chèvre avec ce pain qu'elle aime tant.

3. Ce complément s'écrira :

A. au singulier, si :

a) le complément comporte l'idée d'un seul objet;

b) le complément désigne une classe en général;

c) le complément désigne une matière.

B. au pluriel, si

a) le complément comporte l'idée de plusieurs objets;

b) le complément est accompagné d'une expression qu'il déter

6 juin 2010

Adjectifs qualificatifs

Les adjectifs en -ot  au masculin font généralement leur féminin en -ote
exemple: idiot --> idiote      petiot --> petiote
exceptions: -ot  -->  -otte
pâlot, boulot, sot, vieillot donnent pâlotte, boulotte, sotte, vieillotte

Pour former le féminin des adjectifs en -et  on double le t : et --> ette
coquet --> coquette      cadet --> cadette      simplet --> simplette
exceptions: et  --> ète dans les mots suivants
complet, concret, désuet, discret, indiscret, incomplet, inquiet, replet, secret : complète, concrète...

Modification du suffixe -eur
Forment le féminin en ajoutant un e:
antérieur, extérieur, inférieur, intérieur,majeur, meilleur, mineur, postérieur, supérieur,  ultérieur.
Forment le féminin en -eresse
enchanteur, pécheur, vengeur      ( une âme pécheresse)
Forment le féminin en -trice
directeur, éditeur, émetteur, exécuteur, persécuteur, protecteur ...      (une ombre protectrice, une idée directrice)
Pour la plupart des adjectifs en eur le féminin est en -euse
charmeur, ensorceleur, flatteur, rieur, tricheur...       (charmeuse, ensorceleuse....)

Les adjectifs beau, fou, mou, nouveau, vieux
forment le féminin à partir des anciennes formes bel, fol, mol, nouvel, vieil qui sont encore utilisées devant un nom
commençant par une voyelle ou un h muet. Belle, folle, molle, nouvelle, vieille.
     Un amour fou ->  Un fol espoir, Une folle journée

Féminins particuliers
coi --> coite favori --> favorite rigolo --> rigolote bêta --> bétasse
long --> longue frais --> fraîche hébreu --> hébraïque andalou --> andalouse
jumeau --> jumelle dissous --> dissoute absous --> absoute esquimau --> esquimaude
Ne s'emploient qu'au masculin: aquilin, benêt, bot, fat
Ont la même forme au masculin et au féminin :  chic, snob, kaki

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